languageالعربية

JO : La Seleçao décroche l’or

En or et toujours vert: le capitaine Dani Alves, 38 ans, a guidé samedi la jeunesse auriverde au titre olympique à Tokyo face à l'Espagne (2-1 a.p.), un deuxième sacre pour le Brésil après Rio et un 43e trophée pour l'insatiable latéral droit.

Il ne lui manquait que les titres olympique et mondial. Absent en 2016, l'ancien Barcelonais a ajouté le premier à son palmarès, le plus beau du football mondial, et peut toujours rêver du deuxième dans un an et demi au Qatar.

A genoux, la tête enfouie dans la pelouse du stade de Yokohama, Alves a longuement savouré cette nouvelle récompense, avant d'enlacer chacun de ses jeunes coéquipiers.

Infatigable, il a joué la totalité des matches de son équipe lors de ce tournoi et avait déjà montré la voie en demi-finales en transformant en premier son tir au but face au Mexique (0-0, 4 t.a.b à 1).

Face à l'Espagne, qui courait après l'or olympique depuis 29 ans et les JO de Barcelone, c'est lui qui s'est élevé et a remisé au second poteau pour Matheus Cunha, auteur de l'ouverture du score peu avant la pause (1-0, 45e+2).

Auparavant, Richarlison avait expédié un penalty au-dessus de la cage d'Unai Simon (38e), coupable juste avant d'une sortie aérienne ratée dans sa surface et d'une faute sur Cunha.

L'attaquant d'Everton, pourtant auteur de 5 buts dans cette compétition, n'a pas été plus en réussite à la 52e minute quand sa frappe du gauche a été contrée par Pau Torres avant d'échouer sur la barre.

Incapable de faire le break face à la Roja, venue à Tokyo avec six joueurs ayant participé au dernier Euro, le Brésil a été puni par une superbe volée de Mikel Oyarzabal à la 61e (1-1).

Dans les dernières minutes du temps réglementaire, les Espagnols ont failli doubler la mise par Oscar Gil et Bryan Gil, mais les tentatives du latéral droit puis de l'ailier gauche ont toutes les deux trouvé la transversale.

C'est finalement l'ancien joueur de Bordeaux et Barcelone Malcom qui a offert le titre au Brésil dans la prolongation (2-1, 108e) à la conclusion d'un contre parfaitement mené par Antony.

Avant les Jeux, Dani Alves confiait avoir des "papillons dans le ventre". Son histoire d'amour avec le football s'est encore prolongée cet été.

(AFP)